Au coeur du BCC : Melissa André
Cette semaine, découvrez notre nouvelle interview ! Cette fois-ci c’est une joueuse qui passe l’étape de l’interview. Il s’agit de Melissa André, joueuse des SF1, qui ce dimanche à fait trembler le gymnase de Nancy en inscrivant le panier décisif sur le buzzer !
Es-tu satisfaite de ta saison jusque là ?
Pour l’instant, je suis plutôt satisfaite. Individuellement je me sens bien dans l’équipe, j’ai ma place et je suis contente de mes performances en match en général. Collectivement, il y a une dynamique que je n’avais encore jamais ressentie. Tout le monde s’entend bien, nous sommes vraiment soudées et nous avons toutes l’objectif de faire la meilleure saison possible.
Comment as-tu abordé cette saison étant donné que l’équipe a vécu une saison quasi blanche l’année dernière avec le Covid ?
Je pense que la saison blanche était un mal pour un bien. Nous avons été privées de basket pendant presque un an, et je pense que lorsque nous avons repris nous étions dans une dynamique où tout le monde avait envie de rattraper le temps perdu. Pour être honnête, la reprise était compliquée physiquement mais nous avons vite repris les bonnes habitudes !
Comment te prépares-tu avant un match ?
Je n’ai pas vraiment de rituel avant les matchs. Généralement, j’essaye d’arriver environ 30min avant l’heure du rendez-vous pour que je puisse prendre le temps de me mettre dedans.
N’est-ce pas difficile de jongler entre les cours et le basket à ce niveau là ?
J’ai commencé un cursus sport-études à 14 ans quand je suis rentrée au pôle espoirs, ensuite j’ai intégré un centre de formation. Je vais avoir 23 ans, et depuis le collège j’ai toujours allié basket et cours. Je suis habituée à ce rythme de vie et je pense que c’est seulement une question d’habitude et d’organisation.
Contre Nancy, tu as marqué le panier décisif sur le buzzer, qu’as-tu ressentie à ce moment ?
C’était mon premier buzzer beater, et c’était d’autant plus gratifiant de le mettre contre nos concurrentes directes. Je savais que nous avions que 2 secondes pour tirer, donc j’ai fait ce que j’avais à faire pour essayer de nous faire repasser devant. Ce n’est même pas le fait d’avoir marqué qui m’a procuré le plus d’émotion, mais c’est la réaction globale de l’équipe. C’est là où j’ai vraiment ressenti que nous étions une vraie équipe et que nous étions toutes là pour la même chose.
Imaginais-tu gagner tous les matchs avec les filles ?
Nous avions des objectifs ambitieux dès le début de la saison. Nous visons la montée, donc forcément notre but était de faire carton plein. Nous savions qu’il y avait des gros matchs qui nous attendaient, et que ça n’allait pas être simple. Mais nous avons pris les matchs un par un, nous nous entraînons dur pour progresser un maximum et pour l’instant ça fonctionne plutôt bien.
Peut-on parler de monter en Nationale 2, ou c’est encore trop tôt ?
Nous avons passé un gros cap ce weekend à Nancy, mais il nous reste encore des matchs importants comme Furdenheim ou la SIG. Donc on va dire que nous sommes bien parties pour la montée et que c’est clairement notre objectif, mais il reste encore un bout de chemin à faire !
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui font du basket ?
Pour moi le plus important c’est de se faire plaisir. Il y a tellement de bonnes choses à prendre dans le basket, il ne faut pas seulement se focaliser sur le fait de gagner. Je fais du basket depuis petite, j’ai accumulé beaucoup de souvenirs, bons et mauvais, et chacun d’entre eux me font encore plus aimer le basket.
