Au Coeur du BCC : Joey Gelinas

Après des vacances nécessaire pour se ressourcer, le BCC revient pour une interview de Joey, Gelinas, entraineur des U15 Elite filles, qui évoluent en championnat de France.

 

Es-tu satisfait de ton début de saison avec les filles ?

Difficile de se satisfaire d’une seule victoire sur cette première phase …
Cependant, je suis plutôt satisfait de la progression de mon groupe. Nous avions un très long chemin à parcourir pour être compétitif au niveau U15 Elite. Nous avons fait un grand bout de ce chemin mais il en reste encore une bonne partie ! 

Avec cette nouvelle saison, quels sont les objectifs de l’équipe ?

Mon objectif principal est, et restera toujours d’amener toutes mes joueuses à leur meilleur niveau, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
D’un point de vue du classement, même si nous avons conscience que cela ne sera pas simple et nous demandera beaucoup de travail, nous ne visons qu’une seule place, celle de devant.

Comment as-tu abordé cette saison étant donné que l’équipe a vécu une saison quasi blanche l’année dernière ?

Je pense que cette saison, la période de prise en main du groupe a été encore plus importante que les années précédentes. Bien comprendre les retards techniques, physiques et tactiques pour adapter l’apprentissage quitte à perdre du temps sur des choses, normalement, déjà maitrisées en arrivant en U15 Elite. 

Comment prépares-tu ton équipe avant un match ?

Nous nous focalisons très peu sur l’équipe adverse, nous avons déjà beaucoup de travail de base à faire sur nous même pour performer. Notre plus grand adversaire, c’est nous.
On se focalise donc sur nos principes et nos attitudes.

Avez-vous un rituel ?

On a un rituel de VICTOIRE ! Quelques chicanes et un concert de mes joueuses par la suite, de très grandes chanteuses.

Est-ce difficile de gérer une équipe aussi jeune ?

Pour moi, la difficulté principale et surtout cette année, est de faire comprendre à mes joueuses que mon exigence, peut être parfois un peu trop poussée sachant qu’elles sortent de la période COVID, est là pour les aider. À cette âge-là, elles ont tendance à rapidement prendre une correction comme une critique qui les touchent personnellement. D’où la très grande importance d’avoir une bonne communication entraîneur/entrainé sur et en dehors du terrain.

Y a-t-il des avantages aussi ?

Enormément ! Je dis toujours qu’il est plus simple d’apprendre que de corriger. A cet âge là il y a très peu de choses à corriger, le reste est une page blanche. Construire de solides fondations pour la suite.

Un mot pour qualifier ton équipe ?

Soldat

Pourquoi ce mot ?

Malgré nos retards techniques et tactiques, je sais que mes joueuses iront à la guerre jusqu’à la dernière seconde peu importe le score. Notre combativité est notre ADN.

Un conseil à donner pour la jeune génération ?

Je vais rejoindre mon collègue Patrick NDepe, me focaliser sur ce que l’on apporte sur le terrain plutôt que le temps passé dessus. Aucun coach ne laissera sur le banc une joueuse qui fait le travail sur le terrain. 

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